15 novembre 2020, quelques informations sur la semaine passée

Quelques mots sur la semaine passée…

Le Conseil d’Etat a rejeté les recours déposés pour suspendre l’interdiction des célébrations dans nos églises. Nous continuons donc à respecter les restrictions décidées pour participer à la lutte contre la propagation du virus. En voici les extraits principaux :

Il est rappelé par l’ordonnance que « Le culte catholique sera exercé sous la direction des archevêques et évêques dans leurs diocèses, et sous celle des curés dans leurs paroisses. » (Le juge des référés, Ordonnance du 7 novembre 2020, Article 9)

Le juge des référés du Conseil d’État n’a pas suspendu les dispositions du décret du 29 octobre 2020 qui restreignent temporairement, dans le cadre du confinement, la possibilité de se rassembler dans les lieux de culte, à l’exception des cérémonies funéraires dans la limite de 30 personnes. (Le juge des référés, Ordonnance du 7 novembre 2020, Article 14)

L’ensemble des établissements classés dans le type V intitulé « établissements de culte » sont autorisés à demeurer ouverts. (Le juge des référés, Ordonnance du 7 novembre 2020, Article 16)

Ces établissements restent librement accessibles par les ministres du culte et toutes les personnes qui peuvent être regardées comme relevant de leur personnel. Ces personnes peuvent y participer, notamment aux fins d’en assurer la retransmission, à des cérémonies religieuses, dans le respect des mesures dites barrières. (Le juge des référés, Ordonnance du 7 novembre 2020, Article 16)

« Les ministres du culte peuvent continuer à recevoir individuellement les fidèles dans les établissements précités et à se rendre, au titre de leur activité professionnelle, au domicile de ceux-ci ou dans les établissements dont ils sont aumôniers. » (Le juge des référés, Ordonnance du 7 novembre 2020, Article 16)

è N’hésitez donc à me signaler les personnes qui auraient besoin d’être reçues ou visitées.

La 3ème circulaire diocésaine ajoute :

En conséquence :

La loi, rien que la loi mais toute la loi :

• La loi : ne pas entrer en résistance civique ou en désobéissance civile.

• Rien que la loi : ne pas truquer avec des propositions masquées du genre « manif avec messe ».

• Toute la loi : ne pas se priver de ce que l’on peut faire.

Questions administratives

Visite à l’église et attestation de déplacement dérogatoire

• Toute personne peut se rendre dans une église à l’occasion d’un quelconque de ses déplacements autorisés hors de son domicile, sans se munir d’un autre justificatif, pour y exercer, à titre individuel, le culte en évitant tout regroupement avec des personnes ne partageant pas son domicile.

• Pour la seule visite à l’église, le fidèle peut cocher la case : « motif familial impérieux » ou dans le contexte concordataire la case «Convocation judiciaire ou administrative et pour se rendre dans un service public ».

Participation des fidèles à la vie de l’Église locale

• En cette nouvelle période de confinement, il est offert aux catholiques de participer à ce geste liturgique qu’est la quête en versant leur offrande grâce à une plateforme temporaire de collecte en ligne.

• Les montants versés sur cette plateforme nationale, rapide et sécurisée, seront intégralement reversés aux diocèses qui, eux-mêmes, les reverseront aux paroisses.

• La quête est anonyme et n’ouvre pas droit à reçu fiscal.

https://donner.catholique.fr/quete-v2/~mon-don?_cv=1

• Il est important pour les conseils de fabrique, s’ils n’ont pas mis en œuvre une autre possibilité, de faire connaitre cette initiative nationale de la Conférence des Évêques.

Défunts de la semaine passée

Jean-Louis KIEFFER, à HOCHFELDEN

En 2013, à la même heure, au petit matin, à 6h45, s’en allait Marie, son épouse. Au petit matin aussi, 6h45 lui aussi, vient de s’en aller Jean-Louis…

Ces derniers mois, il lui arrivait de dire : « Mais j’en ai marre »… C’est fait, « ar het’s gschafft », comme on dit en alsacien. Il a dépassé cette dernière étape et nous l’entourons aujourd’hui dans cette église, celle dans laquelle sa place restera vide, celle dans laquelle il a partagé la prière de l’assemblée aussi longtemps que la santé le lui a permis.

le menuisier-ébéniste de formation, comme chef de chantier, a été actif dans la construction, un bâtisseur, sur de grands projets, telle piscine, ou IKEA, ou le chantier du Rhénus aux WACKEN… Apprécié et respecté par les ouvriers dont il avait la charge, comme un homme posé et organisé, trouvant une solution à chaque problème qui pouvait se poser… C’est la différence entre inspirer la peur et inspirer le respect.

Bâtir sur le roc, donc de manière littérale… Mais aussi de manière symbolique, la manière dont on bâtit sa vie comme on est invité à bâtir sa maison. On ne commence pas à construire une maison par le toit, ou par les murs, mais par les fondations, ce sur quoi on repose le tout ! Dans ses fondations : des valeurs, une Foi vécue… Qui passe par le cœur, par les mains, aussi par la tête ! « Junger, do, do ! » (en pointant l’index vers le cerveau) !

Il continuera à faire partie des fondations de Denis et Etienne, ses fils… Julie, Maxime, Gérald, Marie et Louis : ses petits-enfants…

Lucien LAUGEL, à SCHERLENHEIM

Tout s’est terminé là où tout a commencé… A Scherlenheim… Il en était natif, d’ailleurs comme Marie-Odile, son épouse, décédée il y a moins de trois mois, ils ne seront pas restés longtemps l’un sans l’autre…

Après les premières années à SCHERLENHEIM, après les années à THAL-MARMOUTIER, les voici tous deux arrivés à destination.

Le feu détruit, mais il ne détruit que le périssable, l’impérissable demeure ! Ces cendres ont été déposées au cimetière de SCHERLENHEIM, entouré par Robert, Alain (qui a repris la maison familiale au village) et Mireille, ses enfants… Et nous pensons à Dominique, son fils défunt…

Que la ténèbre du deuil soit éclairé maintenant d’une lumière nouvelle, celle de notre espérance… Devant Dieu, la ténèbre n’est point ténèbre !

Christophe WURMSER

Christophe est né le 26 janvier 1959 à Strasbourg. C’est à Hochfelden où ses parents, Jacqueline et André Wurmser se sont installés, qu’il grandit entourée de sa sœur Marie-Laure et de son frère Marc. Il est le benjamin de la fratrie. A Hochfelden, également, Christophe effectue la majorité de sa scolarité.

Son copain d’école, Pierre, écrit : "je me souviens d’une enfance joyeuse et complice, le délice des glaces, les sorties piscine, les jeux, la défense de nos territoires dans un ambiance bienveillante et heureuse"…

Les amis du handball se souviennent de lui avec émotion.

Ses obsèques ont été célébrées à ECULLY et ses cendres reposent dans la tombe familiale, au cimetière de SAINTE MARIE AUX MINES.

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