Message pour le 2ème dimanche de l’Avent

Nous voudrions tellement, dans cette période compliquée, conserver quelque-chose de notre cœur d’enfant, remonter le temps…

Quand chaque jour sur le calendrier nous sortions un chocolat, comptant les jours nous séparant de l’ouverture des cadeaux… Quand petit à petit les rues s’illuminaient, les marchés s’animaient, les crèches étaient installées… Quand la cloche du Saint Nicolas résonnait… Quand le seul personnage masqué était le Hans Trapp, quand un barbu était un gentil à barbe blanche… Quand il n’était pas question de distanciation ou de gel… Quand il n’y avait pas de chaînes d’information en continu avec des « ultracrépidarianistes » à la pelle !

Nous aimerions tant retrouver ce quelque-chose de notre cœur d’enfant qui semble s’être perdu en route, et qui finalement était l’essentiel, nous le sentons bien, parce qu’authentique, vrai, et c’est ce dont nous avons besoin, de l’authentique, du vrai, du profond…

C’est là, dans nos déserts actuels, que résonne la voix de Jean-Baptiste invitant à préparer la route au Seigneur. Quand d’autres préparent la route au vaccin, essentiel évidemment, même s’ils sauront comment en faire une nouvelle polémique, nous préparons la route au Seigneur, non moins essentiel, et espérons-le à l’abri des polémiques stériles qui n’intéressent que ceux qui les commentent et qui n’ont pas mieux à faire ! Et nous avons mieux à faire, parce que les obstacles ne manquent pas… Mais aucun obstacle n’est infranchissable, aucune difficulté n’est insurmontable… Préparer les chemins du Seigneur, aujourd’hui ne sera pas dans l’inquiétude de savoir où et comment faire nos courses, à combien nous asseoir à table, mais comment laisser la place à ce qui est vraiment essentiel !

Et dès lors, à travers nos visages, Dieu viendra à la rencontre des hommes d’aujourd’hui pour être un vaccin décisif contre la morosité et faire grandir en nous la vertu l’EUTRAPÉLIE, qui consiste à savoir s’accorder une légitime détente. Cela, nous en reparlerons dimanche prochain, celui de la joie… Puis, le suivant, qui nous permettra de recevoir la joie de Marie recevant la grande Annonce ! 2 semaines pour passer de l’austérité de Jean-Baptiste à la joie de Marie, en gardant quelque-chose de nos cœurs d’enfants, tout en posant des actes d’adultes !

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