Dernier dimanche de l’année liturgique

Aujourd’hui, dernier dimanche de l’année liturgique, nous fêtons le Christ, Roi de l’Univers. Cette fête est assez récente puisqu’elle a été instituée en 1925 par Pie XI à l’occasion de l’Année Sainte. Mais la question de la royauté du Christ remonte à l’époque même de Jésus. Rappelez-vous : Jésus doit se cacher parce que la foule veut s’emparer de lui et le proclamer roi. Pilate lui-même va demander à Jésus : « Es-tu le roi des Juifs ? » Et sur la Croix, il fera inscrire : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs ».

L’Église aujourd’hui célèbre la royauté du Christ, mais Jésus n’est pas un roi comme les autres. Avant de nous arrêter à la fête elle-même, redisons en quoi consiste une année liturgique, puisque nous la terminons avec ce dimanche. L’année liturgique, c’est l’ensemble des dimanches où nous nous rassemblons en Église, au nom de notre Foi en Jésus-Christ, pour célébrer l’Eucharistie, écouter et méditer la Parole de Dieu, approfondir notre Foi à travers un cycle qui revient année après année.

En fait, l’année liturgique se déploie sur un cycle de trois années, que l’on appelle les années A, B et C. Pourquoi trois années ? C’est qu’au fil des dimanches, l’Église veut proclamer tous les Evangiles, et il faut donc y mettre le temps. Nous avons donc un cycle de trois ans où chacune des années est consacrée à un évangéliste différent : Matthieu pour l’année A, Marc pour l’année B et Luc pour l’année C. L’évangile de Jean se retrouve à l’intérieur de chacune de ces trois années, surtout lors des grandes fêtes.

L’année liturgique ne coïncide pas avec l’année civile. Elle commence toujours quatre dimanches avant Noël avec le temps de l’Avent. De là, nous allons vers Noël, l’Epiphanie et la Présentation de Jésus au Temple. Quelques semaines plus tard viendra le Carême, qui lui nous prépare à la fête de Pâques, qui est suivie d’une période de 50 jours, que l’on appelle le temps pascal, où l’on célèbre l’Ascension, et enfin la Pentecôte. Entre ces périodes fastes de la liturgie se vit le temps de l’Église, que l’on appelle le temps ordinaire, et qui se termine avec la fête d’aujourd’hui, Christ roi de l’univers, non pour régner de manière humaine, non pour prendre un pouvoir temporel et politique, mais venu pour nous aider à découvrir la profondeur de l’amour de Dieu.

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